Prévisions sur les marchés financiers 2025, à mi-année. AG : « Accepter l’incertitude et se préparer à la reprise »

Outre les crises géopolitiques (Ukraine, Gaza, Iran) qui secouent le monde depuis un certain temps, les marchés financiers ont également dû composer, ces derniers mois, avec la politique capricieuse et imprévisible du président américain Trump qui crée un climat d'inquiétude sur fond de menaces de conflits commerciaux et de frappes sur l'Iran. Au cours du premier semestre 2025, les mouvements sur les marchés financiers ont pris des allures de véritables montagnes russes. Conséquence de ces turbulences pour AG : l'Investment Office a vécu des semaines pour le moins palpitantes.  

Maintenant que la poussière est quelque peu retombée et que nous essayons d'y voir plus clair, un constat s'impose : les fondamentaux restent assez bons. Dans l'ensemble, le marché américain reste solide : les résultats des entreprises ne déçoivent pas. Cependant, les grands gagnants sont, pour l'heure, les marchés européens, portés par l'enthousiasme et l'intérêt des investisseurs pour les actions européennes, ainsi que par un regain d'intérêt pour le développement économique en Europe, dont l'Allemagne est le principal moteur.  

2025 : un premier semestre plein de turbulences

« Lorsqu'on regarde où en sont les indices aujourd'hui et qu'on les compare à leur niveau de fin 2024, on pourrait penser que les turbulences des six derniers mois n'ont finalement eu qu'un faible impact. Et pourtant, au cours des 30 dernières années, de telles fluctuations sur les marchés des actions ne sont survenues que deux fois. La volatilité a de nouveau atteint des sommets historiques, qui n'ont été dépassés que deux fois au cours des 30 dernières années : lors de la crise financière de 2008 (lorsque le système financier semblait au bord du gouffre) et lors de la crise du corona en 2020 », explique Olivier Colsoul, senior strategist chez AG. ​ 
« Contrairement à certaines crises précédentes, qui reposaient sur des exagérations fondamentales (la bulle internet en 2000, la crise bancaire en 2008), les incertitudes actuelles et l'impact économique sont similaires, dans une moindre mesure, à la situation lors de la pandémie, avec des perturbations au niveau des exportations, de la croissance et de l'inflation, mais probablement pour une durée limitée. » 

Six mois chaotiques - L'Europe en profite 

Les six premiers mois de l'année 2025 étaient placés sous le signe de la volatilité, et le principal responsable du chaos sur les marchés boursiers n'était autre que le nouveau POTUS. En effet, ses sorties ont été source d'incertitudes sur les marchés financiers. Les crises géopolitiques - désormais aussi en Iran - n'ont évidemment pas arrangé les choses. ​ 

Donald Trump défend son approche comme une solution miracle pour réindustrialiser les États-Unis, rééquilibrer la balance commerciale et réduire le déficit budgétaire. Cependant, les économistes estiment cette vision peu réaliste dans une économie globalisée. Et pour l'instant, les chiffres semblent leur donner raison. ​ 

Pour l'heure, les indicateurs économiques montrent un impact limité des annonces de tarifs douaniers et de la politique de Trump, malgré les crazy highs and real deep lows de la période écoulée. Bien que le marché américain reste globalement solide, ce sont les actions européennes - après plus d'une décennie à la traîne - qui ont surpassé les actions américaines dans l'intervalle. L'Europe se concentre de nouveau beaucoup plus sur le développement économique, tout en mettant clairement l'accent sur la défense. ​ 

Financials, communication services et IT sont les secteurs qui se démarquent le plus. Les marchés émergents, dont la Chine est le principal acteur, rencontrent davantage de difficultés en raison des menaces. ​ 

Attentes d'AG 

La volatilité des marchés incite à la prudence. Wim Vermeir, Chief Investment Officer chez AG : « Grâce à notre gestion prudente et à notre diversification, nous maîtrisons nos risques et parvenons à naviguer sur des marchés volatils. À court terme, nous restons assez prudents vis-à-vis des actions, principalement en raison de l'incertitude marquée qui règne et de l'impact incertain des tarifs douaniers imminents sur la croissance économique et les bénéfices des entreprises. Nous sommes plus positifs à l'égard des obligations d'État européennes. » ​ 
En ce qui concerne le second semestre de l'année, il ajoute : « Pour le second semestre 2025, nous envisageons les marchés d'actions avec prudence. Dès lors, nous conservons une position neutre envers les obligations dans nos portefeuilles équilibrés. Au niveau du portefeuille d'actions, nous surpondérons légèrement l'Europe par rapport aux États-Unis. » 

AG relève ses ambitions en matière de durabilité 

L'arrivée de Trump à la Maison Blanche a également eu un impact sur les ambitions climatiques. Les États-Unis se sont retirés de l'accord de Paris par décret présidentiel et, en accord avec son slogan « drill, baby, drill », le président entend augmenter la production américaine de pétrole et de gaz et faire baisser les prix de l'énergie. ​ 

Malgré ces vents contraires qui soufflent de l'autre côté de l'Atlantique, AG reste fidèle à son engagement en faveur de pratiques commerciales durables. La stratégie d'investissement durable d'AG fait en effet intégralement partie d'Elevate27, qui s'inscrit dans la lignée continuité d'Impact24. 

Dans le cadre d'Impact24, AG a déjà investi 12,9 milliards d'euros dans des actifs ayant un impact positif sur la société. La moitié de ce montant portait sur des investissements liés à l'environnement comme des obligations vertes, dont le capital est utilisé directement et exclusivement pour (re)financer des investissements liés à l'environnement. Ces 12,9 milliards d'euros couvrent également des investissements dans les bâtiments écologiques certifiés BREEAM1, les énergies renouvelables telles que des panneaux solaires et des parcs éoliens sur terre et en mer, la mobilité verte et d'autres investissements écologiques. Récemment, AG a aussi investi dans l'un des plus grands parcs de batteries en Belgique par l'intermédiaire du fonds I4B2

Avec l'autre moitié, AG a renforcé son empreinte sociale en investissant dans des logements sociaux, des obligations sociales et durables, des infrastructures scolaires et des maisons de retraite. 

L'intensité carbone du portefeuille d'actions et d'obligations d'entreprises, ainsi que des investissements dans des infrastructures, devrait être ramenée à zéro d'ici 2050. AG reste de la sorte fidèle à son engagement dans le cadre du Green Deal européen. À la fin d'Impact24, le compteur affichait une forte baisse de -46 %3


Laurence Gijs

Laurence Gijs

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