Pension : 47 % des Belges ne font rien pour préparer leurs vieux jours : un défi de sensibilisation

Les Belges ne sont pas du tout optimistes concernant leur pension future. C’est l’un des enseignements d’une enquête menée récemment par AG Insurance, leader sur le marché des assurances-vie en Belgique. Près d’un Belge sur 2 ne prend personnellement aucune initiative pour préparer ses vieux jours, et un sur 5 ne sait même pas que l’épargne-pension (levier pourtant essentiel pour compléter la pension légale) existe.

Inquiétude généralisée, mais peu d’actions concrètes

D’une part, les Belges sont majoritairement convaincus que la pension légale ne suffira pas pour maintenir leur niveau de vie à la pension… mais d’autre part, 47 % des Belges entre 18 et 55 ans ne font rien pour préparer leurs vieux jours et déclarent ne pas avoir l’intention de le faire. La raison principale : même s’ils reconnaissent être conscients des risques futurs, ils ne peuvent pas se préparer vu leurs moyens actuels. Mais l’étude révèle aussi un autre blocage : 65 % des non-épargnants admettent n’avoir jamais cherché d’informations sur les solutions existantes.

Même les épargnants restent inquiets

Même chez ceux qui préparent personnellement leur retraite, l’inquiétude face à l’avenir financier ne disparait pas : 70 % estiment qu’ils auront tout juste de quoi boucler les mois une fois pensionnés. Ce paradoxe souligne un malaise plus profond : la conscience croissante que la pension légale ne suffit plus, combinée au sentiment qu’il faut des moyens financiers importants pour épargner. Tout l’enjeu s’articule donc autour de l’éducation financière et une meilleure communication – du secteur financier notamment - sur les différentes possibilités d’épargner pour sa pension.

Benny De Wyngaert, Managing Director Life & Bank Channel chez AG Insurance, réagit aux conclusions de l’enquête : « Les Belges sont très inquiets face à la pension, et ce n’est pas étonnant : les pensions légales sont sous pression, l’espérance de vie augmente, le coût de la vie aussi… Or, des solutions existent ! Il est de notre devoir, en tant qu’assureur vie et pension, de briser l’idée selon laquelle il faut être riche pour anticiper sa retraite. Par exemple, via une assurance épargne-pension : une solution simple et plus accessible qu’on ne le croit ».

Zoom sur l’épargne-pension en Belgique

Malgré sa grande marge de progression, l’épargne-pension reste quand même l’option la plus populaire pour ceux qui entreprennent au moins une action pour préparer leur pension (plusieurs réponses étaient possibles) :

L’épargne-pension séduit davantage avec l’âge : 22 % des 18-24 ans qui préparent leur pension y ont déjà souscrit. Et 47 % des 45-55 ans.

Elle a plus de succès en Flandre : près d’un Flamand sur 2 dans la tranche d’âge interrogée en a une (46 %). En Wallonie, une personne sur 3 a contracté une épargne-pension (30 %). Et à Bruxelles, moins d’un sur 5 (19 %).

Parmi ceux qui épargnent via un fonds ou une assurance épargne-pension, il semble que l’avantage fiscal soit le principal déclencheur (pour 57 % des épargnants). Parmi les autres raisons qui les motivent, il y a aussi la conscience que la pension légale ne suffira pas (46 %), et le besoin de sécurité financière (46 %).

3 épargnants sur 4 font des versements mensuels. Les montants versés (entre 51 et 110 EUR pour la grande majorité) montrent que la grande majorité veulent tirer un maximum de leur avantage fiscal*.

À propos de l’étude

^{Enquête réalisée par Profacts du 24/02 au 03/03/2025 auprès de 1.000 Belges entre 18 et 55 ans, représentatifs de la population belge en termes d’âge, genre, région et classes sociales.
​}

^{*Une assurance épargne-pension apporte un avantage fiscal pouvant atteindre 30 % du montant versé, si toutes les conditions sont remplies. Le montant annuel que l’assuré peut verser est limité par deux plafonds fiscaux : en 2025, ils ont le choix entre 1.050 ou 1.350 euros.}

Laurence Gijs

Press contact (FR)

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