Près de 7 Belges sur 10 déclarent ne pas s'être préparés financièrement à la mort
À l'approche de la Toussaint, AG Insurance a interrogé un échantillon représentatif de 1.000 Belges sur leur préparation financière en cas de décès. Pas moins de 7 Belges sur 10 déclarent ne pas s'être préparés financièrement. Par ailleurs, plus de 3 compatriotes sur 5 déclarent ne disposer d'aucune forme d'assurance décès, ce qui peut avoir un impact financier considérable pour leurs proches.
Plusieurs raisons expliquent ce manque de préparation. Un peu moins de la moitié (45 %) de nos compatriotes n'abordent pas le sujet en famille, notamment parce qu'il est tabou, ou parce qu'ils pensent qu'il est encore trop tôt. Alors que c'est précisément à un âge plus jeune que le risque financier est pour beaucoup le plus élevé : prêt hypothécaire en cours, enfants en bas âge ou encore frais d'études élevés.
La planification financière d'un décès n'est pas une priorité
L'enquête1 menée pour le compte d'AG montre que plus de deux tiers (69 %) des Belges déclarent ne pas avoir encore pris de mesures pour préparer financièrement leur décès. 36 % n'y ont tout simplement jamais pensé, un chiffre qui atteint même 47 % chez les moins de 45 ans. 33 % y ont réfléchi sans avoir pour autant pris de mesures concrètes. Chez les plus de 45 ans, ce chiffre atteint 39 %.
17,5 % déclarent avoir déjà pris des mesures, mais n'ont pas encore tout réglé. Seule une petite minorité de 13,5% (soit 1 Belge sur 8) affirme avoir tout réglé.

Raisons du report
Plusieurs raisons notables expliquent pourquoi les gens ne s'occupent pas activement de leur planification financière en cas de décès. 28 % des Belges estiment par exemple qu'ils sont encore trop jeunes pour souscrire une assurance décès. Chez les moins de 45 ans, ce chiffre atteint même 57 %. Pourtant, ils se trouvent dans une phase de vie à haut risque et souvent très coûteuse : un prêt hypothécaire en cours, des enfants en bas âge et des frais d'études élevés rendent ces familles particulièrement vulnérables s'il arrivait malheur à un parent. De plus, le coût de l'assurance décès individuelle est relativement limité à ce moment de leur vie. En effet, pour une personne âgée de 32 ans, en bonne santé et non fumeuse, la prime est d'environ 200 euros, pour un versement garanti de 300.000 euros (soit 17 euros par mois) en cas de décès2.
En outre, un quart des Belges sont d'avis que leurs proches se débrouilleront sans assurance décès. Cette croyance s'explique peut-être par le fait que de nombreux Belges possèdent des biens immobiliers.
Par ailleurs, 45 % des personnes interrogées n'abordent pas ce sujet avec leur famille, par exemple parce qu'elles le jugent trop sensible ou tabou. De plus, près d'une personne sur cinq craint que son décès n'entraîne des conflits ou des problèmes financiers pour ses proches.
Les personnes qui souscrivent une assurance décès le font principalement pour protéger leurs proches contre les dépenses imprévues (45 %) ou pour leur apporter une sécurité financière (39 %).
Une grande majorité de Belges déclarent ne pas avoir d'assurance décès
L'enquête montre également que pas moins de 63 % des personnes interrogées n'ont pas d'assurance décès. Seuls 12 % déclarent disposer d'une assurance solde restant dû. Viennent ensuite l'assurance obsèques (11 %), l'assurance décès individuelle (9 %) et l'assurance décès via l'employeur (7 %).
Benny De Wyngaert, Managing Director Bank Channel & Life Insurance chez AG : « Le fait que plus de six Belges sur dix déclarent ne pas avoir d'assurance décès donne à réfléchir. Les conséquences financières en cas de décès peuvent en effet être graves pour les proches. Les jeunes en particulier, chez qui le sentiment d'urgence fait souvent défaut, ont beaucoup à perdre. Nous utilisons donc les résultats de cette enquête pour sensibiliser à l'importance de l'assurance décès. Mais être informé ne suffit pas. Des thèmes tels que la planification des décès doivent être davantage discutés au sein de chaque ménage belge. Et en tant qu'assureur, nous avons également un rôle à jouer à cet égard. »
Laurence Gijs
1Enquête en ligne réalisée par le bureau d'étude DataSynergy pour le compte d'AG Insurance entre le 10 et le 17 octobre 2025 auprès de 1.000 Belges représentatifs par la langue, le sexe, l'âge et le diplôme. La marge d'erreur maximale sur 1.000 Belges est de 3 %.
2 Exemple de primes pour une assurance décès individuelle (AG Future Life Protection) :
- 32 ans, en bonne santé, non-fumeur, montant assuré de 300.000 euros : Prime annuelle d'environ 200 euros la première année.
- 32 ans, en bonne santé, non-fumeur, montant assuré de 500.000 euros : Prime annuelle d'environ 260 euros la première année.
